mercredi 14 mars 2012

Anagramme et métronome




« Pétain mollit trop » : c'est l'inverse de Métropolitain. C'est ce que disaient les collabos pour demander plus d'Allemagne, bien avant Angela Merkel. Il faut être d'un optimisme hystérique comme le par ailleurs sympatique Lorant Deutsch pour parvenir à écrire un best-seller (Métronome) sur les stations de métro. Je ne le lirai jamais. Un livre écrit par un acteur, c'est péché ! C'est comme si on confiait à Jean Dujardin la section « astrophysique» de l'Encyclopedia Universalis.

En revanche, Gainsbourg a immortalisé pour toujours le côté foireux du métro dans son génial « Poinçonneur des Lilas ». «  Et sous mon ciel de faïence, je ne vois briller que les correspondances ». C'est la haine de la lumière crue et de l'artificialisation totale de l'espace. « Parfois je rêve, je divague, je vois des vagues, et dans la brume au bout du quai, je vois un bateau qui vient me chercher » : impossible d'y échapper !

A moins que... « Y'a quoi devenir dingue, de quoi prendre un flingue / et on me mettra dans un grand trou et j'entendrai plus parler de trous, de petits trous de petits trous ».
C'est fini, au revoir le métro ! Vous savez ce qui vous reste à faire avec votre carte Orange.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire