« Pétain
mollit trop » : c'est
l'inverse de Métropolitain.
C'est ce que disaient
les collabos pour demander
plus d'Allemagne, bien
avant Angela Merkel. Il
faut être d'un optimisme
hystérique comme le par ailleurs
sympatique Lorant Deutsch pour
parvenir à écrire
un best-seller (Métronome)
sur les stations de
métro. Je ne le
lirai jamais. Un livre
écrit par un acteur,
c'est péché ! C'est
comme si on confiait
à Jean Dujardin la
section « astrophysique»
de l'Encyclopedia Universalis.
En revanche,
Gainsbourg a immortalisé pour toujours le côté
foireux du métro dans son génial « Poinçonneur
des Lilas ». «
Et sous mon ciel
de faïence, je ne
vois briller que les
correspondances ». C'est la
haine de la lumière
crue et de l'artificialisation
totale de l'espace.
« Parfois je rêve,
je divague, je vois
des vagues, et dans
la brume au bout
du quai, je vois
un bateau qui vient
me chercher » : impossible
d'y échapper !
A moins
que... « Y'a quoi devenir
dingue, de quoi
prendre un flingue
/ et on me
mettra dans un grand
trou et j'entendrai
plus parler de trous,
de petits trous de
petits trous ».
C'est fini, au revoir le métro ! Vous savez
ce qui vous reste
à faire avec votre
carte Orange.
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